The end


La voie

Avec futilité, je l'ai regardé passée.

Avec intensité, elle m'a observé.



Je ne l'avais pas remarquée.

Elle, voulait m'embarquer. 



J'aurais aimé dire. J'ai fait ce que j'ai pu.

J'aurais aimé dire. J'ai fait ce que j'aurais dû.



Je ne l'ai jamais su.

Je n'y ai jamais cru.



Épris de culpabilité, aujourd'hui encore, je la regarde s'éloigner.

Aujourd'hui encore, j'aurais aimé exister.



Je tente de la rejoindre.

Je tente de l'atteindre.



Illusoire.

Désespoir.



Je l'ai manquée.

Jamais, je ne la rattraperai.



La voie est empruntée.

Je ne peux plus reculer. 







L'épopée médicale "6ème Partie"

(Pour suivre, faut avoir lu les parties 1, 2, 3, 4, 5)

La troupe de joyeux troubadours était entrain de tirer sa révérence. Profitant de l'aubaine, je m'inclus dans le groupe pour quitter la cellule. Le sang maculait nos vêtements, le liquide dégoulinant, formait sur le sol un tapis huileux. A tel point, que nous titubions de gauche à droite comme des novices sur une piste de patinage sur glace. Proche du point de rupture, je vacilla et m'agrippa à ce farfelu danseur pour rétablir mon équilibre initial. En vain. Ce geste provoqua la chute de l'artiste ainsi que la mienne. Je pouffais un long et doux cris. Wooooowwwwwww. Mon coude s'écrasa sur les parties intimes du sacripant. La douleur le poussa à se rouler par terre tel un cochon couinant, totalement couvert de sang. Le fanfaron faisait assez peur.

Suite à cette chute, la troupe se retourna. Le claquement de tête contre le béton, était, je dois dire, assourdissant. Un membre assez gras avec un nez écrasé et un menton en galoche cria.

- Regardez, le gars, là, il est le sosie de Poutchimir Sukendo.

Un autre membre, bien plus mince renchérit.

- Oh mon Dieu. Si mère le voyait. Qu'elle serait heureuse. Un autographe, SVP ! Je possède l'intégralité de vos œuvres musicales. Elles sont toutes magistrales, d'une finesse incomparable. Un autographe ou je vous tire une balle dans la tête. Vous êtes bien pensionnaire de cette maison psycho-correctionnel, n'est-ce pas ? Nous avons tous les droits sur vous, dont celui de vie ou de mort. 

D'une position obséquieuse, je passais à une position de force. Si l'on supprimait le droit de mort quant à mon sujet, bien sûr. Conscient de ma chance, je me relevais avec force, courage et vigueur. Le poing levé, les jambes tremblantes. Je cria de manière vive.

- Mes chères enflures, je suis Poutchoumir Taikwendo. Ne m'en voulez pas, je dois partir en toute hâte. En effet, j'ai un rendez-vous d'une importance capitale avec une chanteuse de RNB dont le sexe-appeal est sans égal.

Le gros lard renchérit.

- Chante, mec. Il fait morose ici. On a envie de se détendre. Pas vrai les gars ?

Ils acquiescèrent tous en chœur.  

- OK OK. Toi-là, le cochonou. Donne-moi le rythme. Tu connais Keyboard Cat ? Fais moi le synthétiseur. Disais-je avec entrain.


Ni une, ni deux. Il commençait à jouer la mélodie. Tapant dans mes mains, je me mis à chanter une chanson de haute-volée.

- Ze is baby, baby. Give me your body, body. You are my baby, baby. Too sexy, sexy.

Devant mon immense représentation, ils furent empli d'une incommensurable admiration. Ils étaient totalement captivés. Jamais, ils n'avaient dû voir une personne avec autant de talent. Bien que je sois modeste, il fallait l'avouer. Mon interprétation était parfaite. PARFAITE !

- My hearth is for you, baby. I am in love with youuuuuuuuuuuuuu. Oh yeahhhhhhhh !!!!

Je terminais ma chanson avec style en faisant un tour sur moi-même: Le public restait sans voix. Cependant, et à ma grande surprise les applaudissements ne vinrent pas. Le silence était glacé. Le pourceau faisait la moue. Que dire de ses congénères dégénérés...Leur visage était fermé.

- Tu n'est pas la star de notre pays. Tu n'es qu'un capitaliste libéro-nazi qui à donner son cul aux américains, dit le gros.

- Vos cœurs sont aussi durs que la calotte glaciaire. Cependant, je garde espoir. Un jour, elle fondra comme cela se passe déjà dans notre monde quasi-mongolien, répondais-je froidement.

- Ce gars est totalement malade. Emmenons-le chez le directeur. Lui, saura quoi faire, répliqua l'animal.

- Bien, si c'est comme cela. Amenez-moi chez votre chef. Vous verrez que ceci n'est qu'un misérable malentendu.

Ils s'emparèrent de moi pour me trainer dans le couloir jusque chez le directeur de cette établissement sordide. Je n'avais encore rien vu...




Note de l'auteur : Lors de cet épisode, tu auras constater que mon vocabulaire et la tournure de mes phrases sont plus soutenues que d'habitude. C'est normal, je n'avais pas de drogues débilitantes à disposition dans cette prison.

Quitte ou double. Tu passeras pas le chemin, mec

Un type m'a coupé la route, il était entrain d'utiliser cette engin téléphonique de malheur. C'était ce genre de gars huppé qui se prend pour le king avec ses lunettes de soleil de marque et sa minuscule voiture qui n'a d'anglaise que la marque. Je lui fis un doigt d'honneur avec grande volupté rageuse.

Cependant, il n'avait pas l'air d'avoir saisi mon désenchantement face à son cuistre comportement. Il continuait à téléphoner. J'ai donc accéléré pour lui rentrer dedans. Ma voiture étant une veille boite de conserve, j'y parvins avec beaucoup de mal.

Une fois mon acte accompli. Il sortit de sa voiture en chialant :

- Ça va pas, ma nouvelle voiture. Ta poubelle a englouti ma nouvelle voiture sportive de haut-niveau.

Je lui répondis.

- C'est pas fini, mec !

Je lui mis un coup de tête. Son GSM tomba au sol. Le nez explosé, il chiala comme une madeleine au beurre. Je lui fis une morale d'enfer.


- Mec, t'avais qu'à acheter un kit mains libres. 

A quatre pattes, le nez rouge clown. Il répondit.

- Mais....j'ai un kit main libre. Un sans fil. Regardez.

 Il me montra l'appareil microscopique enfoncé dans son oreille gauche. J'approchais ma bouche de son organe d'éléphant pour lui dire.

- Essaie pas de me la faire. T'es qu'un putain de sourd, mec. Un putain de clown sourd !

Finalement, je ramassa l'appareil, pour me sauver le torse bombé comme un héros. Lui, restait au sol. Moi, je virevoltais. 

Grâce à la revente de ce bijou technologique tirés à des millions d'exemplaires. J'ai pu me payer 1 mois de bouffe.

C'était super cool, mec !!!


La technologie, ça a du bon, pour sûr ça. 


Les 10 raisons de subir la crise économique

Face à la crise, ça chiale, ça chiale et ça chiale. Il n'y a pas un seul jour où l'on n'aborde pas le sujet. T'es peut-être fauché, tu bosses peut-être comme un dingue pour commencer les débuts de mois en négatif.

Reste positif ! Dis-toi que les chinois ouvriers et les clochards sont pires que toi.

Ouais, la dépression économique a du bon. Je me suis retroussé les manches pour faire face au grave problème de la crise. Après une heure d'étude très poussée...

Voici, les 10 raisons de subir la crise économique dans la joie et la bonne humeur :

1° Fini la tentation et le gaspillage. Maintenant que t'es fauché. Soit t'achètes pas, soit tu voles et tu risques de te faire gauler. Il sera nettement plus facile de gérer ton budget.


2° Mets ta capuche pour récupérer avec style la nourriture jetée par les supermarchés. Mais attention ! Tu devras ne pas trop en consommer car l'eau de javel aspergée sur les aliments par les gentils employés, pourrait te trouer l'estomac. Ce qui impliquerait une mort certaine vu que tu n'as pas d'argent pour te faire soigner.

3° Adopte le style Mad-Max. La hausse du prix des énergies te forcera à combattre tout les vilains méchants fauchés qui n'auront plus le moyen de se payer quoi que ce soit. Vous vous entretuerez comme des hyènes pour avoir un peu de pétrole. Les riches eux rigoleront bien de tout cela. Postés sur leurs îles paradisiaques, ils se foutront bien de ta gueule.


4° Oublie les frais de banque et autres conneries d'assurances. 0 euros et 0 problèmes. Plus de vol d'argent par quelquonques établissement pompeurs de fric. Te voilà enfin libéré de l'emprise des factures.

5° Maigris à vue d'œil. Le manque de nourriture te donnera une silhouette svelte que bien des habitants des pays émergents t'envieront. Tu pourras même te lancer dans les courses de fond. Ce serait bien la première fois qu'un Européen gagne ce type de course.

6° Pour une fois, tu seras fan des "Enfoirés". Tu les regarderas à travers une vitrine de magasin de télévision en versant des larmes de joie. Cependant, n'oublie pas qu'ils font avant tout leur pub. Avant ça te choquait, maintenant t'as plus l'énergie pour y réfléchir.


7° Apprends que la définition de l'argent ne fait pas le bonheur est vraie ! Que si t'as pas d'argent, ta santé fout le camps aussi. Tu haïras avec force tout ces connards qui disent le contraire. Surtout que eux bouffent une fois par jour. Tandis que toi c'est une fois semaine.


8° Avec surprise, tu verras que oui, la lèpre est la nouvelle maladie IN. Fini le sida, la nouvelle épidémie tueuse sera la lèpre. Bio oblige, les parties de corps mortes seront recyclées par les rats. En temps de crise, on ne gâche rien !



La crise te poussant dans tes derniers retranchements, lesquels laissent déjà envisager ce à quoi pourrait ressembler ton existence plus que précaire de criminel dilettant puisqu'il t'arrive parfois de grappiller dans les magasins, le ventre vide mais la tête en maraude, tu replonges dans ton vécu de téléphage, tu t'improvises créateur et scénariste, et tu te lances courageusement dans le recyclage de ces concepts débiles ayant fait le bonheur des amateurs décérébrés de télé-réalité.

Et soudainement te voilà, nabab en devenir, qui ose défoncer les portes des maisons de production pour leur proposer à fort prix ton concept tellement en symbiose avec l'air du temps : " Va-nu-pieds Académie" ; une émission volontairement sordide où vingt concurrents désargentés, de préférence des hommes et des femmes ayant connu l'éther des hauteurs avant les affres de la chute sociale, doivent se débrouiller pour survivre dans les rues abjectes d'une favela brésilienne ou d'une banlieue parisienne. Susceptible d'émouvoir l'audimat par son respect de la loi de la jungle, la finale mettrait en vedette un quatuor de survivants, lesquels devraient lutter à mort dans une arène électrifiée pour se mériter la récompense ultime : un poste de haut gestionnaire bien payé chez France Telecom, avec suicide à la carte !  


(Comme tu l'as remarqué, ce point d'une très grande qualité est d'une longueur incommensurable. A lui seul, il fait tout mon blog. Il n'est évidemment pas de moi. Je l'ai fait sous-traité par l'un de ces accros du net et de toutes ses perversions. Cher sous-traiteur bénévole. Tu pourrais pas te bouger plus le cul ? Faut que tu m'écrives un bouquin, mes doigts sont trop engourdis pour que j'y parvienne. Si j'arrive à emballer une nana grâce ma future grande renommée internationale, je te ferais croquer. Merci.)
 

10° pas pour tout de suite. J'ai la flemme. Je suis pas un pro. Ça me permet de publier du travail bâclé tout en le revendiquant avec honnêteté.

En attendant que je trouve. Ici, tu as un florilège de mes listes commerciales. Celles-ci ont pour but de faire venir un max de personnes sur mon blog. Ce qui au final ne sert à rien....j'en conviens.

Les 10 raisons de regarder TF1
Les 10 raison de lire le Montishow
Les 10 raisons d'élire le Montishow comme président
Page Officielle du Montishow où tu peux dire tout plein de conneries (être toi-même) sans être jugé.


Je suis allé voir Twilight 5

A la base, Tintin était le premier et le dernier compte-rendu bordélique de ma vie de journaliste merdique. Enfin, ça aurait dû l'être. Je commençais à peine à maitriser les premiers gestes de nouveau boulot de tisseur de cuissardes 100 % pure laine montagnarde jusqu'à ce que, ce sanguinolent, ce rustre, ce palefrenier perfide de Flitkov m'interrompit en criant. 

- TOI AVOIR SIGNE POUR DEUX COMPTE RENDUS, DEUX ! TOI FAIRE OU MOI RECOUDRE TES ORIFICES AVEC BARBELÉS.

Étant concentré, je sursautas devant cette surprenante interruption et me transperça la main avec une aiguille géante. Je hurlais de douleur. Flitkvov, lui, hurlait de rire. Il brandit une feuille de papier et dit. 

- CA ETRE LE CONTRAT QUE TOI AVOIR SIGNE. 

Je rétorquas dans la douleur.

- Vous faîtes erreur. Je n'ai rien signé. Regardez ma main. Je saigne. Ça pisse le sang, regardez. Appelons une ambulance.




 Il se gratta le menton avec un décapsuleur préalablement sorti de sa poche et dit.

- PAS GRAVE CA ETRE. TOI ALLER OU MOI DECAPSULER TES YEUX COMME BOUCHONS DE BOUTEILLES DE BIERE. ALORS ?

Je fis un signe positif de la tête.

Je m'appelle
Zakmir Pusinko. Je suis allé visionné Twilight 5 en avant-première. 

Voici le compte-rendu :

Nous arrivons près du lieu tant redouté. Je peux déjà apercevoir les files de gamines hystériques. Incroyable, les cris stridents se font déjà entendre. Nous sommes à environ 500 mètres. Les fenêtres sont fermées. On se croirait dans un stade remplies de naines. Là, un évènement attire mon attention. Je colle mon visage contre la vitre. Une fan est à terre. Elle tremble. Des adultes, peut-être ses parents tentent de la réanimer. Ce que je vois est surréaliste, oui, le sang coule. De l'hémoglobine coule des oreilles "des parents". Oh mon Dieu. Sous la pression des hurlements de milliers de fans, leurs tympans littéralement ont éclatés. Quelle horreur. Les parents se tiennent la tête. Agenouillés, ils crient vers le ciel. Ils se relèvent et tentent de fuir. Dans leur hâte, ils ne font plus attention à rien. Ils sprintent. C'est à ce moment qu'un autre drame subvint. Leur tête éclata. Ils avaient découverts leurs oreilles. Je restait la bouche grande ouverte. Mon souffle fit apparaître de la buée sur la vitre. Horrifié, je dis.

- Bon sang. Je ne peux pas y aller. Ce serait du suicide. Flitkov, vous entendez. Ce serait un putain de suicide !


Il tourna la tête vers moi. Sûr de lui, il fouilla sa portière et me lança un petit paquet. Je le saisis. Je l'ouvris pour en sortir des Boule-Quiès. Elles avaient une couleur verdâtre. Elles suintaient. Il se mit à rire. 

- JE AVOIR DEJA UTILISE QUAND JE DECOUPE DES GENS AVEC TRONCONNE. CETRE MIEUX QUE FINIR OREILLE ECLATEES NON ?

Ils avaient raison. Nous étions arrivés à la destianation finale. Religieusement, je plaçais les boules dans mes oreilles. Je descendis de la voiture. C'était un NO-ADULTS LAND. J'étais entouré de pisseuses et de quelques jeunes efféminés. J'étais un peu hilare. N'entendant plus rien. Je me voyais entourés de poissons entrain de crever, vous savez, des poissons hors du bocaux sautillant comme des dingues, lutant contre leur funeste sort. Incroyable, j'étais entourés de groupies dont le rêve est de copuler avec Pattinson. Ça me faisait froid dans le dos. Tout à coup, je reçus une canette sur le bas du crane. Je me retournas. 

Des adultes (parents sans doutes) assis dans leur voiture me foudroyait du regard. Le père passa sa tête par la fenêtre. Le poing en l'air, il avait l'air furieux contre moi. Je n'entendais rien. Je ne comprenais pas réellement ce qu'il me voulait. Je repris ma place initiale. Devant moi, je vis quelques fillettes me pointer du doigt. Elles avaient l'air dégoutées par ma présence. Je cogitais en me palpant les lèvres. Oui, oui, oui. Je suis le seul adulte. Ils doivent me prendre pour un pervers en manque de gamine. C'est ça. Un pédophile ! A la bonheur. Ils ne seront pas les seuls à me faire chier. Pris d'une envie pressante, je quittais la file pour vite me rendre aux toilettes. Sur le chemin, je croisais un groupe de décervelées assises religieusement devant le poster du film. 



Ma prostate me jouant parfois des tours, je dû assouvir mes besoins dans l'immédiat. Je couru vers le mur pour me lâcher sur le poster. Ce fut un double plaisir ! J'avais pissé sur l'effigie de l'œuvre sacrée des pisseuses. Pur moment de bonheur. Soulagé, je me retourna. Il n'y avait plus personne. Je remontais vers l'entrée. Les salles de projection étaient ouvertes. Je tendis un billet à l'hôtesse d'accueil. Elle le refusa. Dans une grande confusion, je lui demanda pourquoi. Elle pointa son doigt vers l'affiche. Je découvris le signe "Interdit au plus de 14 ans". Hors de moi, je lui mis un coup de coude au visage. Ma déception fut grande. Toutes ces épreuves pour rien. 

Tête baissée, je regagnais la voiture. Totalement désemparé, je découvris que mes chaussures étaient percées. Tout comme les bords de mon pantalon, d'ailleurs. Je jeta un coup d'œil sur ma braguette. Rien. Je retira mes Boules-Quiès. Des sons d'éclaboussures réveillèrent mes tympans. Je regardas le tapis de sol à nouveau. Il était trempé. Argh, c'était dégueulasse.


Putain de pisseuses !




Le lynchage médiatique ou la petitesse de l'être décadant.

Qu'il est facile de s'attaquer à une proie toute désignée.

Qu'il est facile de lancer des pics, des blagues sordides, des jeux de mots à l'encontre d'un personnage médiatique en pleine descente aux enfers.

Pour faire rire votre assemblée de décérébrés nourrie de publicités en tout genre. Vous vous appuyez à pleines mains sur la tête d'une personne au fond du trou. 

Pas de panique. Quoi qu'on le fasse, on a toujours un publique.

Oui.

Vos décérébrés réutiliseront vos héroïques interventions dans leur microcosme. Cela leur donnera l'illusion d'être grand.

Un peu comme vous.

Vous, qui êtes prêt à tout pour faire rire votre assemblée et booster votre carrière.

Vous, qui êtes plutôt prêt du rien.

De telles attaques reviennent à écraser un insecte virtuel à moitié groggy par de l'insecticide.

Vous me faîtes penser à un amas d'asticots dévorant de la viande putréfiée. Dévorant un être mort, vous grandissez grâce à sa chair putréfiée.

Ô oui, la personne visée a peut-être commis des actes odieux.

Ô que oui, vous l'êtes, vous ! Parfait ! 

Aussi parfaites que sont vos viles apparitions médiatiques à l'odeur d'acides gastriques.

Ô oui, je sais, tout le monde le fait.

Ô oui, je sais, il vous faut de la visibilité.

Ô oui, je sais, il vous faut être buzzer.

Ô oui, je sais, le pognon vous voulez le voir tomber. 

Dans ton canapé. Devant la TV.

Aux heures de grande écoute. Rejoins les égouts du dégout.

Crache avec eux dans la soupe de la déroute.

Pour qu'enfin, "la gloire" t'enlace de ses bras visqueux.

Pour qu'enfin, tu deviennes comme eux.




Le Montishow est-il devenu un être de rancœur au point de ne créer que des textes de vandales ? Serait-il devenu ce genre d'individu aigris. Non. Enfin, pas entièrement, je te rassure. La suite arrive bientôt avec l'épopée médicale ou un autre putain de truc de merde.

Enflurement tienne, le Montishow

L'épopée médicale "5ème Partie"

La prison mentale est pire que la prison physique. J'aurais tendance à ne plus le croire. Depuis le temps que je suis bloqué en Russie, j'ai comme la bizarre impression de n'être plus qu'une marchandise. Passer d'une cabane à une sorte de prison. C'est un peu comme passer d'un magasin à un autre. Le produit ne se vend pas là. On va essayer ailleurs. Qu'a-t-on à perdre ? Dans mon cas, ce serait la vie...


Je pourrissais dans cette cellule. Je pensais à mon aventure avec Flitkova. Enfin, mésaventure serait plus à proprié. Je me revoyais entrain de me faire latter la tronche. Je revivais la scène. Son petit sourire mesquin m'avait excité. Elle prenait plaisir à me donne des coups. Je tenterais bien de lui en mettre d'une autre façon, si j'en avais l'occasion. Elle avait ce qu'il fallait, là ou il fallait. Nous étions partis sur de mauvaises bases. Le plan à élaborer était simple. J'écris le bouquin. Je te fais une histoires d'Heroic-Fantasy pas trop compliquée avec des sorciers, des vampires et une fin heureuse à l'américaine. J'asperge les pages à l'eau de rose. Toutes les gamines se jettent dessus. J'en vends des tonnes. Je deviens riche. Flitkov aussi. Heureux, il me libère. Flitkova, elle, tombe sous mon charme financier. Et je la tartine dans tous les sens. Ouais, je suis trop un putain de génie.


Freud pouvait être fier de moi. Je contrôlais mon inconscience avec grande habileté.

Avant d'écrire ce bouquin, il fallait un manuscrit vierge ainsi qu'un stylo. Je tapotais donc sur la porte de manière vive en criant.

"L'enflure de garde, t'aurais pas du matos d'écrivain pour moi."

Aucune réponse.

" Allez quoi, je t'emmerderai pas. Je suis pas un putain de musicos. Je te casserai pas les oreilles en chantant du Goldman, ou ce genre de chansons d'enfoirés. Faut que j'écrive là. Tu voudrais pas me faire rater un top-coup."

Toujours rien.

"Connard ! "

La porte s'ouvrit. Un type chauve, fort blanc, habillé d'un costume noir et d'un brassard rouge apparut avec la lumière artificielle. J'étais ébloui, je mis le coude devant le visage.

" Mec, j'ai jamais voulu t'insulter. Tu m'en veux pas, hein !? C'était pour déconner. Ouais, je voulais juste un bic pour me suicider, rien de plus. Tu vas rien me faire, hein !?"

Il me fixa. Me regarda de haut en bas. Le regard était assassin. Le dédain qu'il avait à mon égard lui tordit les lèvres. Les baffles recrachaient à nouveau du son. Le gardien changea d'attitude. D'un seul coup, il se décontractait. Il entama un Kalinka.. Cette musique Russe envoutante rendait la situation encore plus irréelle. Il m'invita à danser avec lui. Je fis non d'un geste de la main. Il me répondit.

"Danse ou meurt."

Il m'avait convaincu. Ma décision était prise. J'acceptais. Je me joignis à lui et l'accompagnais dans une danse débridée. Un ours noir faisant des cabrioles ainsi que des danseurs entrèrent en trombe dans la cellule. Je me déhanchais dans les cris et l'euphorie du moment. Main dans la main, nous tournâmes ensemble autour de l'ours en sautant frénétiquement. Les cris de joie se mélangeaient magistralement à l'entrainante mélodie. Petit à petit, la musique s'emballait. Surexcité, je fis une pirouette aux côtés de l'ours. Lui donnant sans le vouloir un coup de pied retourné en pleine face. Sous l'emprise de la musique, personne ne l'avait remarquer. Mieux encore, nous nous mîmes à piétiner l'ours. Les craquement d'os suivaient en rythme la musique. Crak, crik, crok. Crik, crak, crok. Les couinement de l'ours me faisaient penser au son des jouets pour chien. Tandis que les spittes de sang me rappelaient les casseroles surchargées de sauce tomate en pleine ébullition.


Quel folklore, qu'est-ce qu'on s'était marrer ce jour-là.


Finalement, la prison ça avait aussi du bon...




Je suis allé voir Tintin de Spielberg

Flitkov a invité en Belgique le grand journaliste Russe Zakmir Pumsinko pour visionner la première du film tant attendu par les nombreux fans du reporter à la houppette. En exclusivité, il nous livre son compte-rendu sur cette séance exceptionnelle :

A peine arrivé devant le cinéma, je pouvais apercevoir une file allant jusqu'au parking. Je m'y insérais et tentais d'écouter ce qu'il se disait. Fallait bien que je prenne la température. Histoire de mettre quelque chose dans ce compte-rendu. Je tendis l'oreille. Je ne comprenais rien grand chose. Les gens faisaient grouikkkk grouikkkk. Tintin grouikkkkk Spielberg grouikkkkk. Ils parlaient assez fort. Ils prenaient un air de grand expert. Cet air auto-suffisant qui voudrait vous faire passer pour une merde. Ils se donnaient de l'importance. On avançait lentement. Deux enfants se faisaient engueuler par des vieux car ils jouaient avec des figurines Tintin Plastoy. "Grouiiikkkk honteux grouiiiilkkkkk c'est de la collection grouikkkk honte aux parents groouuu grouiikkkkkk". Après plus de trente minutes d'attente, j'entrais dans la salle.


Une kyrielle de publicités me défonçait le cerveau à coup d'images sexy Martinisante, de bananes enrobées au chocolat Oufti, de voitures écologiques à faible rejet de CO2, d'alcool et toujours d'alcool...Je me sentais hyper-cool et sexy. J'avais envie de me bourrer la tronche dans le ciné mais la vente d'alcool y est interdite... Ils nous prennent sacrément pour des cons. Soit...je refoulais mon envie d'alcool en prenant une pilule d'extasy. Il fallait que je me calme. Mon analyse devait être parfaite. Sans failles.


 Les bandes-annonces de Blockbuster arrivaient en masse. Dès la première seconde, elles furent sifflées en bloc par les fans de Tintin. Une attitude bien plus exacerbée que celle des Hooligans. "Grouiilkkkkk on veut Tintin grouiikkkk c'est de la merte c'est pas Tintin grouuiiikkk."

Un trentenaire se leva et fit un doigt d'honneur en direction de l'écran. Un enfant éclata de rire. Je lui retournas une claque en lui disant de ne pas se moquer de cette acte héroïque. Son père, hors de lui, il m'insulta de bachi-bouzouk, d'ectoplasme....Puis, il cria :

- T'aimes pas Tintin, connard !

La salle entendit sa réplique. Elle se mit à me huer....

- Pendez-le, il n'aime pas Tintin ! C'est un imposteur ! Ouhhhhhhhhhhhh...grouikkkkkkkkkkk

La main sur le cœur, je répondis :

- Je mourrais pour Tintin. J'ai appelé ma femme Tintin et mon fils Milou. Pas de panique, les mecs. Je suis putain de clean. Je suis pas un de ces connards de fans aveugles d'Astérix.

La salle tout entière sauta de joie et sifflait en cœur. J'avais l'impression d'avoir gagné la deuxième guerre mondiale à moi tout seul. J'avais buté Hitler.

Le film débuta. 45 minutes s'était écoulée depuis mon arrivée dans la salle. Columbia apparut, j'entendis "Ohhhhhhhh". Paramount apparut, j'entendis "Ahhhhhh". Le gamin à la joue rouge posa une question à son père :

- Dis papa, je dois faire pipi.

Le père rétorqua.

- Ta gueule petit con. Tintin grouikkkk pisse toi dessus.

Le fils indigné par la violence verbale de son père se mit à chialer. Le paternel luit mit une claque du coté vierge du visage. Le gamin chiala plus fortement. Je fis un doigt d'honneur en direction du gamin. Mes mots furent aussi acérés qu'une lame de rasoir.

- On peut regarder le film, bordel. Il va nous faire rater l'évènement de ma vie.

La salle me suivit. Le gamin fut insulté de toute part.

- "Faites-le dégager bon sang", "Crevons-lui les yeux à ce petit con"....

L'enfant regarda son père avec tristesse. Son regard fut balayé. Le père ne compatissait pas. C'était l'inverse.

- Casse-toi espèce de petite merde. Tu fais honte à la communauté ! Tu n'es plus mon fils. Je te bannis à tout jamais.

Il poussa le fils qui quitta sous les sifflets et une jetée de pop-corn la salle de projection.

Tintin apparut sous l'acclamation du public :

" Wahouuu Tintin, qu'il est beau" "Un homme, un vrai" " Tintin, je t'aime"...

A ce moment, plus moyen d'entendre quoi que ce soit. Il beuglait comme des ânes devant leur idole. Certain commençait à se toucher les parties génitales. :

"Ohhh, que t'es bonne ma Tintin" " Quel cul mais quel cul"....


 Je commençais à avoir des spasmes vomitifs. Je me recroquevillais comme une noix fripée. Un type s'approchait près de moi avec sa langue pendante. Il zozotait.

"Tintin, z'est zuper, Tintin, z'est zuper".

Je poussais sur mes genoux pour lui infliger un coup de boule au menton.

Un autre fan courut vers l'écran :

- Tintinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Il le transperça de tout son corps. D'autres le suivirent. L'écran fut totalement déchiré. La totalité de la salle se lança sur les destructeurs. Une bagarre se déclencha. Les bras ballants, j'observais la scène absurde. Un steward tenta de calmer les choses. Il eut la brillante idée de décrocher la poupée officielle du film. Le troupeau de fan s'agglutina sur celle-ci. Les yeux pervers. Les pantalons par terre. J'assistais au viol de Tintin et Milou. C'était obscène. Une vraie porcherie.

Comme si de rien n'était, je quittais la salle les mains dans les poches. 

Le film avait duré 5 minutes. Pourtant, ce jour-là, Tintin m'avait marqué à vie !

Il était temps pour moi d'acheter une bouteille de Martini.

Note du Montishow : Suite à ce compte-rendu grandement choquant, le journaliste Zakmir Pumsinko a décidé de changer de profession. Il se lance dans le tricot de cuissardes en laine. C'est son rêve, on ne peut pas lui en vouloir. Bonne route l'enflure.

Note bis du Montishow : Flitkov m'a annoncé que Pumsinko a signé pour deux compte-rendus. Quel con ce Zakmir !



L'épopée médicale "4ème Partie"

Dans le bureau morne, minimaliste et malsain du chef de l'établissement. Nous pouvons prendre une grande leçon de taxidermie ainsi que de choses bien plus ignobles encore...

- Monsieur Titoski, nous avons donc 3 nouveaux venus dans nos infrastructures. Pourriez-vous me décrire un peu la nature des sujets ainsi que les circonstances de leur capture.

- Bien sûr Monsieur le Directeur. Les 2 premiers sujets sont de véritables furies humaines. Rongées par une drogue en vogue et peu couteuse, nommée "Aligator". Ce narcotique détruit le cortex cérébrale en même temps que l'épiderme. La peau devient verte et écailleuse comme celle des Alligators d'où le nom exotique de cette substance. Face à cette drogue de très mauvaise qualité, les personnes deviennent très vite de véritables animaux assoiffés de sang. Elles développent une force surpuissante. Le niveau d'humanité quant à lui diminue au plus bas. Ces personnes n'ont plus de sentiments humains, elles fonctionnent comme des reptiles. Nous les avons recueillis en plein centre de Oтек Город. Elles dormaient à même le sol avec des seringues plantées dans le fessier. Bien que les sujets soient très violents, nous n'avons pas eu de mal pour les capturer. Nous avons eu l'ingénieuse idée de porter des polo "Lacoste". Grâce à ce subtile tour de passe-passe. Nous avons pu les ramener sans embrouille jusqu'ici. Elles sont désormais confinées dans le Bloc B (Bloc of the Beast).


- D'excellents sujets pour nos combats en chambre grillagée.

- Oui, la viande n'étant plus consommable à cause de la drogue. Nous pourrons toujours nous en servir comme divertissement.

- Très bien. Bon travail. Monsieur Titoski.

- Qu'en est-il pour le 3ème sujet ?

- Le 3ème sujet a été recueilli dans une forêt.

- Une forêt ? Voilà donc qui est curieux.

- Exactement ! Le brigadier Flaws l'a découvert par hasard durant sa partie de chasse dominicale de lancer de gosse. Alors qu'il allait en finir avec le gibier. Il entendit un grand boom. Il s'est alors dirigé dans la direction du bruit et trouva une cabane assez abîmée. La porte était fermée. Il l'a défoncée et y a trouvé un genre d'ermite barbu se roulant par terre la bave à la bouche. Il a eu la présence d'esprit de filmer. Regardez-moi cela. C'est édifiant.

Le brigadier Titoski se saisit de l'appareil et le passa au directeur. Il lança la vidéo..."Sale fiotte d'écureuils, je vous bouffe, je vous bouffe tous en tant que vous êtes, je suis le Montishow vous m'entendez, vous m'entehurrrrrrrghhhhhhhhhhhhhh".

Choqué, le directeur dit.

- Cet être est répugnant. Il a l'air aussi fou que ce dénommé "Mange-tout".

- Le gars qui s'est noyé dans ses propres déjections ?

 - Exactement.

- Cependant, il y a une différence. Ce dénommé Montishow est bien plus dangereux que "Mange-tout" !

- Vous m'en direz tant !?

- Il a tué Vrarouska !

- Comment ? La bouchère, il...il l'a...

- Vous m'avez bien entendu. A mains nues ! Il l'a coupée en petits morceaux dans l'ambulance.

- A mains nues !? Cet homme est une machine !
 

- Pourtant, il était à moitié endormi. C'est tout vous dire. Ses capacités sont hors du commun. Il est dangereux ! Néanmoins, nous sommes les maîtres du jeu. Nous sommes les prédateurs. Nous le mâteront à mort comme nous avons l'habitude de la faire avec les autres. Si ce n'est qu'avec lui, nous mettrons plus d'ingéniosité. N'est-ce pas Monsieur le Directeur ?

- Foi de Titoski ! Nous y mettrons toute la violence possible et imaginable. Faisons le pour cette bonne vieille Vrarouska. Défunte pour le bon déroulement de notre programme.

- Les funérailles ont lieues demain à 9H00. Monsieur Frankenski, le veuf, sera présent. Noyé dans sa haine, cet homme détruit n'a plus qu'un seul but. Anéantir le Montishow.

- Nous verrons cela en temps voulu. Pour le moment, délectons-nous de cette jeune bâtarde toute fraîche. Voulez-vous ?

- Bien sûr. Le coup ou la cuisse ?

- Qu'importe. Tout est bon dans la cochonne. Ahahah....

-  Ahahahaha....Jeu de mot remarquable Monsieur le Directeur.

- On fait ce que l'on peut, mon brave. Sur ce, bon appétit...

Pendant que les deux hommes commencèrent le festin. Le Montishow récitait l'alphabet paisiblement dans sa cellule pour fou.

- Reprenons, reprenons. Alors, C D E F.....heu....G....heu.....L...........Ah merde !!! Putain, je progresse à fond là...


L'épopée médicale "3ème Partie"

Je pénétrais de force dans un couloir morne. La main puissante du docteur me compressait la nuque. Sans réelle contestation, je me laissais conduire. Intérieurement, je bouillais de haine. Je lui aurais bien refait sa face au Frankenstein. Je voyais déjà mes coups écraser sa tronche comme de la pâte à modeler. Pourtant, aucune énergie contestataire ne jaillissait de mon être. Pas un seul souffle de haine ne vint. Ce qui ne me ressemblait pas. Sans doutes était-ce dû à la fatigue accumulée depuis ma venue en Russie.

Au fil des pas, je passais devant des cellules. Dans lesquelles, je pouvais entrevoir le spectre de ce qui avait dû être des personnes saines. Elles paraissaient très maigres. On aurait dit des cadavres décharnés tenant sur leurs jambes. Désarticulés comme des pantins. Je crus même apercevoir des enfants...

Je baissais la tête. Le sol fait de béton grumeleux était couvert de trainées de sang séché. Le docteur dit d'un ton sec.

- Belle ta nouvelle maison. On vit, on meurt ici. La vie ça être.

J'entendis la phrase mais ne l'écoutais pas. J'étais plongé dans un tas d'interrogations. Allant de "Pourquoi aie-je foiré tout ce que j'ai entrepris dans ma vie de merde ?" à "Bordel, j'espère qu'il donne quand même à bouffer, ça me changera de la mousse et des écureuils crevés".

Jeté comme un débris dans ce qui devait être ma cellule. Je lançais un regard foudroyant à Frankeinstein et dit :

- T'es un homme mort.

D'un rire décomplexé, il répondit :

- Si seulement j'avais être en vie une seule fois ahahahahaha.

Mon regard rouge de furie s'intensifia. Il ferma la porte et partit en ricanant.


Tout à coup, une voix venant de nul part me surprit.

"Cher patient Français, toute l'équipe ainsi que moi-même vous souhaitions la bienvenue dans l'hôpital international de Zabroska. Je suis Monsieur Gregoriski.. En tant que directeur de cet établissement, j'ai pour devoir de ramener chaque patient dans le droit chemin. Pour succéder à cette laborieuse mission. Nos infrastructures modernes utilisent des techniques avancées en matière de psychologie, de transplantation, de trépanation. Tout est mis en œuvre pour remettre le sujet, c'est-à-dire vous, au meilleur de sa forme. Pour l'instant vous êtes en phase 1 du processus. La pièce de repos dans laquelle vous vous trouvez est dotée de murs blancs rembourrés. Ceux-ci servent de préventions aux éventuelles blessures que vous pourriez vous infliger. Je ne vous en dis pas plus. Nous aurons l'occasion de faire connaissance le moment venu. Maintenant reposez-vous. Un long travail vous attend. Je vous souhaite un bon séjour dans notre établissement."

Nous voulons votre bien Monsieur Montishow. Chaque sacrifice est un don inespéré pour l'avancée scientifique. Le peuple vous en sera reconnaissant.

Le son était émis par un petit baffle situé dans un des coins de la chambre de repos. En ce qui concernait le repos, pas de soucis, dans une chambre construite pour les dingues. Je ne vois pas ce que j'aurais pu faire d'autres que rien foutre. Je n'avais plus qu'à attendre comme un con. La situation était pire que la cabane de la forêt. Je sentais une atmosphère mortuaire. Je me sentais observé. Mais surtout, je ne comprenais pas les affreux cris qui émanaient du couloir. Ces cris aigus, plaintifs, me pénétraient directement dans le cerveau. La pression fit jaillir du sang de mon nez. J'avais mal.

L'auteur des cris devait bien plus souffrir que moi...


C'est noir ! Le Montishow en perdrait-il espoir ? 

D'après Jhonny, non ! Et il sait de quoi il parle. Il a tourné la vidéo dans un asile.

L'épopée médicale "2ème Partie"

La première partie se trouve ici.

Deuxième partie

Effrayé et crispé, j'étais plaqué contre la civière. Je tentais de lui expliquer dans un bilinguisme parfait que je n'avais aucun soucis aux mains. Il n'était donc pas nécessaire de les trancher. Mon talent d'écrivain n'est pas totalement parfait, je l'avoue. Mais en arriver à de telles extrémités me semblait absurde comme la situation que je vivais depuis mon arrivée en Russie.

"Ze is not possibeul, You can dou this. My hands are zery zery well. Zey work good. Can I caume back to maïe home plise".

Elle me regardait fixement. Aucune réponse. Elle ne bougeait plus. Peut-être n'avait-elle pas compris ? Appuyé de larges sourires, d'un charme à l'état pur et d'une grande maitrise dans l'art scénique, je retentais mon explication. Le résultat d'une telle performance ne pouvait qu'être la liberté. Cependant, il ne se passait toujours rien. La bouchère était restée de marbre. Cette femme était devenue une statue vivante. Je profitais de l'occasion pour me saisir de la tronçonneuse. D'un geste brusque et inattendu, je réussis à la déposséder de son arme.

Son regard vide se métamorphosa en un regard empli de haine. Elle hurla "You are French! I hate the fucking wine. Once I drank it. It made me sick. French Wine is shit".



Elle sauta sur moi en criant "French Wine shittttt". Pris de peur, je fis un pas en arrière en beuglant. "Aie ame not French. Not !". Elle se plaqua avec force contre moi. Je lançais une phrase magistrale "Méke pice not war". Nous tombâmes tout deux par terre. Un énorme craquement accompagné de hurlements éclatèrent de la bouche de la dame.

"Eurk, wine, eurk..."

Puis vinrent des spitures sur nos visages. Celles-ci se transformèrent en jets de sang. Le liquide rougeâtre m'aveugla. La tronçonneuse étaient toujours en marche. Avec grand horreur, je me rendis compte que j'avais empalé la machine infernale dans le ventre de la dame. Le ventre déchiqueté. Vidée de son sang. Elle perdit sa vivacité. Dans un dernier souffle. Elle lançait ceci.

"I hate fucking french fries too....eurkkkkkkkkkkk".

Le corps privée de vie, sa tête tombait contre la mienne. Me donnant un coup de boule au passage. Bien que morte, elle était toujours dangereuse. Chiante, celle là. Je pivotais sur la gauche pour faire glisser son corps.


J'étais debout. En vie. Sans moignons ! Je m'étais libéré de cette situation. L'ambulance ensanglantée était devenue une vraie patinoire. A chaque virage, le matériel, la tronçonneuse braillante, le corps sans vie ainsi que moi-même étions emportés par l'inertie. Au point, que j'ai shooté une dizaine de fois dans le cadavre en tentant de garder l'équilibre. Sans compter les allées et venues de la tronçonneuse sur la dame. Bref, c'était pas très beau à voir. Il y avait de la bidoche un peu partout. Dans cette ambulance, j'ai vu comment élaborer du carpaccio.

Tout à coup, le véhicule s'arrêta. Je me mis à penser. Tain, j'avais buté quelqu'un. Je ne l'avais pas voulu. C'était de la légitime défense mais quand même. C'est un crime. Si c'est un crime. Alors, je suis un criminel ! Merde ! En moins de deux secondes, j'ouvris la porte et me barrais à toute vitesse.


Le chauffeur sortit et me vit. Il criait. "Bust this man, bust it !". Je l'entendis et me retournas. Je fis un bras d'honneur en criant "A la revoyure bande de tar...". Stoppé net par une mur de deux mètres vingt, je ne pus finir ma phrase. Un type aussi moche que Frankenstein et aussi balaise que Schwarzenegger fit barrage. Il m'attrapa par le col et dit " Toi avoir tué femme à moi ! Toi va Bloc D. Bloc of the Death ! ".

Il me trainait vers un hôpital lugubre, aussi gris que ces vieilles photos des années 30. Des mots étouffés par le col me vinrent.

M : Pour votre femme, je n'ai pas fait exprès. C'est elle qui s'est empalée toute seule sur...

Il m'interrompit. 

F : Vous avoir relation sexuelle avant elle morte. Ça être encore pire !!!

M : Non, non, non ce n'est pas ce que vous croyez. C'est...

F : Toi taire.

J'avais fait pire que mieux au final. Les lettres rouillées du Bloc D apparurent...

F : Toi être bienvenue à l'hôpital psychiatrique de Zabroska. Moi savoir français. Moi être ton docteur officiel.




L'épopée médicale "1ère Partie"

Un sacré bout de temps sans écrire. Normal, il m'est encore arrivé une de ces aventures cher(e) lecteur. Je suis à l'ouest total là. T'as déjà vu le retour de la momie ? Et bien. C'est moi, maintenant la momie. Un petit récapitulatif des faits s'imposent.

Flitkova m'avait latté la tronche et le reste comme personne, tu t'en souviens. Puis il y a eu la bande des joyeuses raclures d'écureuils. Comme je mange ces rongeurs, je suis parfaitement compréhensif sur le fait qu'ils aient tenté de me tuer. Self-défense face à une mort certaine, c'est tout à fait normal. J'ai beau être ouvert d'esprit. Mon corps, bien qu'incroyablement musclé a quand même des limites. Contrairement à Superman et sa tenue sexy. J'avais pissé du sang d'un peu partout pendant une poignée de jours. C'était pas vraiment l'extase. A côté de moi, un steak géant bien saignant aurait eu l'air de Tom Cruise (je n'ai jamais compris ce qu'on lui trouvait d'ailleurs. Son côté bad-boy scientologue peut-être).


J'étais vraiment très essoufflé. Main droite posée sur mes cotes amochées. Je me déplaçais difficilement. La douleur était vive. Je me trainais dans mon propre sang à moitié séché sur le sol spongieux fait de bois. Je tentais de sortir de la cabane pour trouver de l'aide. Quelqu'un de passage. Quoi ce soit qui puisse abréger mes souffrances. J'atteignis la porte. M'appuya contre celle-ci pour me relever difficilement. Je serrais les dents en me mettant sur les genoux et j'entendis un claquement. Je m'étalais sans plus bouger. Le plafond tournait...mes yeux se fermaient. Mon corps m'avait lâché. En tombant, j'avais ouvert la porte en cognant ma tronche contre la poignée.

Pour la énième fois, je tombais dans les pommes. Chose qui devient mon sport favori depuis que je suis aux mains des Flitkov.


Dès ce moment plus rien. Le trou noir comme on dit.

J'étais loin de me douter (dans les vapes, on ne se doute de rien grand chose généralement) que ce fut le début d'une très grande aventure romantico-humano-génialo-débridée. Tain, j'ai vu de ces trucs.

Pas le courage de tout raconter en une seule fois. Il y a tellement de choses à dire. Et si peu de pilules disponibles pour faire fonctionner mes neurones...Et les tiens ! Oui, les textes trop longs fatiguent les feignasses de lecteurs de blog. Et écrire en plusieurs épisodes permet de créer un suspens comme dans les superbes séries américaines à gros budget.

Pour l'instant, tout ce que je peux dire est que, peu après, je me suis réveillé dans une ambulance. Une infirmière se trouvait devant moi. Elle brandissait une tronçonneuse rutilante et criait "I AM GOING TO CUT YOUR HANDS. DON'T WORRY. NOT HURT. I USE TO DO THIS".

Putain, j'étais pas dans la merde...





Les 6 raisons de vivre en couple pour une femme

Bon, bon, bon. Vous vous souvenez, j'avais dit que je ferais une version féminine de "Les 6 raisons de vivre en couple pour un homme". J'avais lancé ça pour rigoler. J'allais pas l'écrire en fait. C'était un leurre. Ce texte était juste une façon d'accabler les femmes du monde entier comme un gros misogyne.

Cependant ! Mon complot a été démasqué. Une horde de femmes armées de rasoirs de couleur rose pour jambes a fait le déplacement en Russie pour me faire la peau.

Avec une centaine de lames de rasoir collées à la gorge, je suis contraint d'écrire ce texte. J'aurais préféré écrire "Les 10 raisons d'utiliser une brosse à dents" ou "Comment avoir la classe grâce au Montishow". Mais que voulez-vous ?

On ne fait pas toujours ce que l'on veut dans la vie.

En ce sacré Saint jour d'aujourd'hui, je brave l'égorgement et je vous balance :


Les 6 raisons de vivre en couple pour une femme

1° T'apprends à tout ranger tout le temps. Sous l'impulsion de ton compagnon, tu passes le plus clair de ton temps à mettre en place. En gros, ton hobby c'est le rangement.

F : La vie est un éternel rangement dicté par mon compagnon.

H : Chérie, t'as vu mes chaussettes.

F : Ouvre les yeux. Il y en a partout dans la maison. 


2° Ton deuxième hobby est le nettoyage. Tu as l'impression d'être née avec un ballet à la main. T'es Édouarde aux ballets d'argent.

H : Qu'est-ce que tu fais ?

F : Ça ne se voit pas ? Je prépare les mondiaux de nettoyage.

H : Ah ouais ? Ils recrutent pour le Curling ?

F : Grrrr...


T'apprends à voir des poils partout. Au début, tu pensais que c'était dû aux animaux. T'as réfléchi un peu. Et horrifiée tu t'es dit "Nous n'avons pas d'animaux".

F : Mon mari est un Yéti. Il fout des poils où c'est impossible d'en mettre. J'en ai déjà retrouvé dans les casseroles. C'est assez dégoutant.


4° T'apprends que relevage de la planche du WC n'est pas un geste automatique chez l'homme. T'aurais même envie de faire installer une toilette personnelle pour ne plus avoir de soucis.

F : Mon mari est un gros dégueulasse. Il ne pense jamais à rien. Il n'est même pas capable de relever la lunette des WC. Branleur !

H : C'est pas moi. C'est le chat.

F : Baratineur !



5° T'apprends à aimer le football. Tu aimeras regarder le championnat national, les championnats internationaux, la champion's league, l'Europa league, la coupe du monde...Tout ce qui touchera au foot grâce à ton compagnon tu connaîtras. Si il est fan d'une équipe. Honteuse par son attitude tu seras.

(Il se considère comme un membre de l'équipe supportée d'où le "On")


T'apprends à mettre tes nombreux projets idylliques de côté pour brutalement retomber sur terre. Chaque jour, tu entendras "Qu'est-ce qu'on mange". Des petites envies de meurtre pourront te monter à la tête. Dans ce cas. Saisis un couteau de boucher et enfonce-le dans le ventre de ton compagnon. Bon, tu te sentiras soulagée au début. Par la suite, ce sera plus difficile. Tu culpabiliseras. Surtout s'il est mort.




Le compte y est. Les femmes aux rasoirs peuvent me laisser vivre ma vie d'ermite en paix.

Femmes aux rasoirs : Houuuuuuuuuuuuuu. Tu as fait 7 raisons pour les hommes.

M : Vous vous trompez. Il devait s'agir de quelqu'un d'autre.

FAR : Écris l'ermite où l'on t'égorges comme un cochon.

M : Vu comme ça. A vos ordre Mesdames. Ce serait avec grand plaisir même.

En fait, je sais pas quoi balancer comme 7ème raisons. J'en suis à 6. C'est déjà un miracle. J'ai trouvé !


7° T'apprends que les hommes virils plein de courage et de force. Ça n'existe plus. Les métrosexuels sont à la mode. A force de les avoir poussé à dévoiler leur côté féminin. Ils sont devenus un ramassis de pleurnichards.

H : Chéri je mets quelle crème sur mon visage ? Un soin revitalisant ou un soin désaltérant ?

F : Fais comme moi. Mets les deux.

H : Bonne idée....hiiiiiiiiiiiiiiiii...UNE ARAIGNÉE....hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

F : Hiiiiiiiiiii...Hiiiiiiiiiiiiii.....


Alors chère lectrice heureuse ?


Les 10 raisons de regarder TF1
Les 10 raison de lire le Montishow
Les 10 raisons d'élire le Montishow comme président
Page Officielle du Montishow où tu peux dire toutes les conneries que tu veux sans être jugé.


Les 6 raisons de vivre en couple pour un homme

En tant qu'ermite. J'ai très peu d'expérience à ce sujet. Cependant, j'ai connu quelques personnes qui ont vécu en couple. Elles étaient toutes très très épanouies. Elles vivaient un rêve éveillé. D'ailleurs, il y avait des pétales de roses partout dans leur nid d'amour. Du pur bonheur en suppositoire.

Le Montishow présente :

Les 6 raisons de vivre en couple pour un homme

1° T'apprends à vivre accablé de reproches chaque jour que Dieu fait. L'ère moderne féminin a créé le concept de lapidation masculine par la parole.

Femme : T'as pas rangé ta tasse de café.

Homme : Mais...mais je suis entrain de boire mon café. J'ai pas fini là !

F : Arrête de me baratiner sale glandeur !



2° T'apprends à faire la lessive plus vite que ton ombre. Parce que c'est une question de bons sens tout simplement.

H : 60 degrés pour de la laine. Ça devrait être bon.

Résultat après lavage.

F : Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ma veste pure laine. Hiiiiiiiiiiiii mon pull pure laine. Hiiiiiiiiiiiiiiiiii mon.......


  
3° T'apprends à ne plus jouer à la console. Il est très important de passer du temps ensemble. De ne pas penser qu'à soi.

H : Adieu console. On a passé de superbes moments ensemble. Je ne t'oublierais jamais.

F : Chéri ! La Star Academy commence. Viens mon amour.

H : Eurk...Oui chérie, j'arrive...(j'y vais sinon, je vais me faire engueuler).

 Mauvaise foi ON

4° T'apprends à te coucher tôt. Quand tu vivais seul, tu t'en moquais royalement. C'était le PC, les jeux en ligne, les bouquins (ah non, pas les bouquins pour toi).

F : Il faut être en forme quand on travaille. Allez au lit.

H : Il est 21H00 ! J'ai pas envie de dormir.

F : Normal, tu n'as encore rien fait de ta journée.


5° T'apprends à ne plus sortir avec tes potes.

H : Je me suis mis en ménage.

Potes : Condoléances mon brave. On en boira une pour toi mec.

H : Non mais je peux quand même venir mais avec elle.

P : Condoléances mon pote !



6° T'apprends à mieux mentir. Pinocchio tu l'écartèles en huit tellement t'es bon en mensonges.

F : C'est à cette heure-ci que tu rentres !?

H : Heuuuuu....je suis en retard car il y avait un bouchon dans le trafic.


H : Oui, enfin...heu...j'étais...c'est-à-dire...que...


H : J'avoue tout ! Je suis passé chez mes parents et j'ai bu un verre de coca.

F : Tu ne te moquerais pas de moi ?

H : Non, je suis pour une relation sincère dans mon couple, bébé.



6° T'apprends toutes les séries américaines par cœur. Tu deviens fan de Deperate Housewives contre ton gré.

H : Alors Horacio, c'est le gars qui joue le rôle du médecin avec sa béquille tout en étant un écrivain connu. Puis c'est le frère de Carlos, le gars qui tient le cheval de Zorro.

F : Tu fais des progrès, chéri. Mais c'est Pépito qui garde le cheval de Zorro.

H : Merde, j'y étais presque !

  Apprends tes classiques.

Je vois déjà les associations de femmes progressistes me lapider à coups de tampons hygiéniques. Pour éviter cela (surtout s'ils ont été utilisés), je ferai très prochainement "Les 6 raisons de vivre en couple pour une femme".

En attendant, si t'as rien d'autres à foutre. Tu peux visiter mon blog. Je mets au point un tas de listes commerciales dans le but de faire venir du monde. Pour enfin me payer ce chimpanzé polyglotte qui fait de super crêpes aux bananes. Miam, j'en salive.

Ah ouais. Dans ce texte, il y avait 7 raisons. J'ai pas encore réussi à compter...


Les 10 raisons de regarder TF1
Les 10 raison de lire le Montishow
Les 10 raisons d'élire le Montishow comme président
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